Saint-Léandre

D'une superficie de 105,2 km², Saint-Léandre présente un point de vue différent sur les éoliennes érigées sur son territoire. Le centre du village est situé à 18 km de Matane er l'’agriculture et le travail en forêt demeurent les deux activités qui assurent la subsistance de la population locale. Un des incontournable de Saint-Léandre est assurément les sentiers de la Grotte des fées qui offrent des randonnées pédestres de calibre familial à intermédiaire aux amateurs de grande nature.

La paroisse de Saint-Léandre voit le jour en 1900. Instituée d’abord religieusement en 1906, elle fait l’objet d’une érection civile en 1912. La même année est officiellement créée la municipalité de paroisse homonyme. Le nom choisi, également retenu pour le bureau de poste ouvert en 1902, honore le souvenir du premier colon de l’endroit, Léandre Bernier. Le gentilé qui identifie les citoyens de Saint-Léandre est Léandais.

C’est dans ce village que le célèbre peintre Claude Picher a passé les vingt dernières années de sa vie et c’est dans son atelier de l’endroit qu’il a peint ses fameuses toiles illustrant les splendeurs naturelles de la péninsule gaspésienne. Né à Québec en 1927, Claude Picher a commencé à peindre dès l’âge de sept ans. Reçu à l’Académie royal des arts du Canada en 1973, il s’est toujours fait un ardent défenseur de la peinture figurative. Entre 1991 et 1995, il a fait don d’une importante collection, composée de cent toiles, à la Ville de Matane. Cette collection, intitulée « La Couleur de la Gaspésie », cherche à identifier la Gaspésie à l’art. Épris d’une passion démesurée pour ce merveilleux coin de pays, l’artiste soutenait que sa terre d’adoption devait être peinte dans son entier.

Activités : sentiers de randonnée pédestre, chute, formation rocheuse d’intérêt, autocueillette de bleuets, centre socioculturel, ferme maraîchère, patinoire, parc.

Services : café, marché d’alimentation.